George Gordon Byron

George Gordon Byron - Biographies, CV, Célébrités

George Gordon Byron, Lord, fut un poète anglais, l’un des poètes romantiques les plus importants.
Lord George Gordon Byron descendait du côté de son père d’une ancienne famille normande venue en Angleterre avec Guillaume le Conquérant en 1066. Du côté de sa mère, il était issu d’une des plus nobles familles écossaises. Cependant, le mariage de ses deux parents nobles ne fut pas heureux, sa mère n’était apparemment pas belle du tout et son père l’épousa uniquement pour l’argent. Finalement, le père quitta la famille et mourut quelque part en France. Le garçon grandit alors seul avec sa mère et sa nourrice , ils durent déménager à la campagne en Écosse faute d’argent. Sa mère se comportait de manière assez déséquilibrée envers le garçon, sa nourrice le maltraitait physiquement, et peut-être même l’a-t-elle abusé sexuellement. Le garçon excellait ainsi à l’école par ses connaissances, mais était en même temps un enfant ingérable. La seule chose qui le remplissait d’énergie était la nature des Highlands écossais. Après la mort de son grand-père, à l’âge de 10 ans, il devint le chef du clan et hérita de l’abbaye de Newstead. Il aimait cet endroit, mais y vécut d’autres souffrances, notamment lorsqu’il tomba amoureux de Mary Ann Chaworth, du château voisin, qui ne lui rendit pas son amour et épousa un autre. Sa déception le conduisit dans les bras d’autres femmes et il correspondit également (intimement) avec sa demi-sœur. Byron étudia au Trinity College de Cambridge, où il excella à nouveau par ses connaissances, mais aussi par une vie oisive et débauchée. De cette période est née la collection Heures d’Oisiveté. Après ses études, il s’installa définitivement à Newstead et y organisa des fêtes nocturnes avec ses amis. Avec son ami Hobhouse, il entreprit un voyage en Europe - Espagne, France, Malte, Albanie et Grèce - au cours duquel il commença à écrire Le Pèlerinage de Childe Harold, son œuvre sans doute la plus célèbre, qui devait initialement être une parodie de l’épopée chevaleresque de la Renaissance, mais qui est aussi une auto-ironie du poète lui-même. En même temps, l’œuvre saisit avec justesse la désintégration du monde occidental traditionnel. Lorsque l’œuvre fut publiée, elle devint instantanément célèbre, tout comme le poète. Soudain, il fut encensé et entra dans les salons littéraires de Londres. Il influença même Walter Scott, qui, après avoir lu Le Pèlerinage de Childe Harold, commença à écrire des romans historiques au lieu de récits poétiques. Entre-temps, Byron se produisit également à la Chambre des Lords du côté des Whigs, mais ses interventions n’eurent pas grand succès. La vie personnelle de Byron à cette époque n’était pas non plus réjouissante, il se sépara d’abord de Caroline Lamb après un scandale, puis épousa sa cousine Annabella Millbanke, riche héritière, bien que d’une famille noble inférieure. Le mariage fut consommé, une fille, Ada, en naquit, mais il ne fut pas heureux, car ils ne se comprenaient pas du tout (Annabella était de nature rationnelle et aimait les mathématiques, George était un romantique et de plus, il entretenait une correspondance intime constante avec sa demi-sœur). En 1816, Byron dut quitter son pays après un scandale politique et se réfugia en Suisse. Il y avait heureusement des amis, comme P. B. Shelley et sa femme, dont la demi-sœur, Claire Clairmont, avait déjà été la maîtresse de Byron en Angleterre et ils eurent une fille, Allegra, là-bas. De 1816 à 1823, Byron vécut à Venise, où il eut une autre relation amoureuse, cette fois avec Teresa Guiccoli, qui divorça pour lui. Finalement, en 1824, il partit combattre en Grèce pour l’indépendance, mais contracta le paludisme et mourut probablement d’une septicémie - il n’avait que 36 ans. Byron fut après sa mort plus célébré par les nations qui luttaient pour l’indépendance que dans son propre pays, où il était considéré comme impie.
La plus grande œuvre du poète fut Le Pèlerinage de Childe Harold, qui compte quatre chants et que le poète écrivit sur la base de ses expériences de voyage. La composition est satirique, ironique, mais elle ironise non seulement les épopées chevaleresques de la Renaissance, mais aussi le poète lui-même. La plus grande contribution de l’œuvre est qu’elle crée ce qu’on appelle l’épopée moderne. Pour le lecteur, il était alors caractéristique que le héros lutte contre l’injustice et pour l’indépendance. Par cette épopée, Byron influença la littérature mondiale, en particulier romantique, car le héros byronien, en partie autobiographique, devint directement un type littéraire à part entière.

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